Les beaux jours, enfin.
« L’heure ne passe que trop vite et demain, il pleuvra peut-être. »
Jamais la phrase de Frédéric Mistral, choisie depuis le premier numéro, en exergue du magazine,
n’a été aussi appropriée.
Un printemps pestiféré a tout bouleversé, tout chamboulé, nous a rappelé notre fragilité. Confinés,
empêchés, nous en sortons un peu sonnés.
Mais à l’heure d’envoyer ces pages chez l’imprimeur, de beaux jours s’annoncent, porteurs et
objets, à n’en pas douter, d’une saveur particulière.
Depuis deux ans, Fred’ célèbre cette région, celles et ceux qui, avec talent, dynamisme et détermi-
nation, chacun dans son domaine, à sa façon, l’animent, l’enrichissent, la hissent au tout premier
plan.
Plus que jamais, nous voulions que ce nouveau numéro les accompagne : au plus près et tandis
que la saison et les activités reprennent. Avec ambition et enthousiasme, en dépit des annulations
et reports d’événements-phares, dont nous parlerons avec bonheur lors de leur prochaine édition.
Que les annonceurs – qui nous permettent d’honorer ce rendez-vous semestriel avec nos lecteurs,
soient chaleureusement remerciés. En faisant le choix de nos pages et par leur confiance renouvelée,
ils consolident la chaîne qui, tous, nous relie.
Ce sont eux, qui tendent la toile sur laquelle, puisant dans les couleurs d’une palette infinie, nous
(dé)peignons un Sud, toujours plein d’atouts, quoi qu’il arrive.
Bonne lecture.